Prima la Musica

Des phases, déphase

Minimalisme et percussion

Mardi 15 octobre, 20h30, Auditorium Saint-Germain

Les compositeurs minimalistes, comme Steve Reich dans la seconde moitié du XX^ème siècle, ou leurs précurseurs comme John Cage, s’emparent de leur époque et des timbres de la percussion, dont une partie des instruments était alors très récente. Ce programme donne à entendre la sonorité des matières : des œuvres mettront en avant la chaleur du bois, tandis que d’autres se concentreront sur l’éclat résonant du métal. La musique minimaliste nous ramène à l'essentiel. Dans cet univers, le compositeur n’intervient que modestement dans le processus musical : ce n’est qu’à partir de quelques motifs musicaux, et par des procédés de répétitions, d’imbrications et de décalages, que la musique se dévoile, presque d’elle-même.

Avec Le Sextuor Impact : Antoine Brocherioux, Brian Cocheril, Bertrand Gourdy, David Mengelle, Alice Ricochon, Sébastien Taillard

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En quête de jazz / Quest of invisible

Rencontres entre jazz, musiques traditionnelles et création contemporaine

Mardi 26 novembre, 20h30, Auditorium Saint-Germain

Naïssam Jalal, entourée de Leonardo Montana et de Claude Tchamitchian (projet primé aux Victoires du Jazz en 2019), offre une création à la croisée du jazz modal et de musiques mystiques extra-occidentales, musiques traditionnelles.
En parcourant des espaces inclassables, nourris de langages divers, elle rejoint, avec ses flûtes, cette proposition de l’art contemporain : recueillir les traces de mémoires collectives, et, près des sources, libérer l’imaginaire, pour communier à l’intérieur de soi avec le monde.
Avec l’ouverture du flûtiste François Veilhan, dédicataire de pièces contemporaines, c’est cette zone d’accord entre musique écrite et musiques improvisées, entre pure invention et identités culturelles, où écoute et silence s’allient à la matière musicale, que ce concert voudrait éclairer.
Durée : 1h15

Avec Le Trio Quest of invisible : Naïssam Jalal, composition, flûte, nay, voix ; Claude Tchamitchian, contrebasse ; Léonardo Montana, piano ; et François Veilhan : flûtes, flûte alto, piccolo

En partenariat avec la Médiathèque François-Mitterrand

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Vienne à la croisée des chemins

Œuvres de Frühling, Webern, Berg, Brahms

Mardi 14 janvier, 20h30, Auditorium Saint-Germain

Formidable vivier culturel à la confluence du XIX^ème et du XX^ème siècle, où conservatisme et modernisme se côtoient dans une perpétuelle évolution, Vienne nous invite à découvrir le romantisme transcendé d’un Brahms, l’attachement à une certaine tradition d’un Frühling et le modernisme de la nouvelle école de Vienne d’un Berg ou d’un Webern. De ce «  chemin vers une nouvelle musique  » suivant l’expression de Webern, nait l’expression de voies nouvelles, aux premiers regards dans une certaine radicalité narrative, mais ou transparaissent néanmoins les émanations d’un socle de traditions. Au travers des œuvres de ce programme que nous explorerons ensemble, nous mesurerons les diverses passerelles qui s’entremêlent, portées par l'alliance unique des timbres du trio clarinette, violoncelle et piano, formation instrumentale rare et captivante.

AvecMarion Dreyer, clarinette ; Marc Benyahia Kouider, violoncelle ; Pierre-Yves Jalicon, piano

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?? Suffit-il un piano suffit-il ??

Œuvres de Schubert, Brahms et Rachmaninov

Mardi 18 février, 20h30, Auditorium Saint-Germain

Le pianiste a sous ses dix doigts un instrument formidable. Par l'étendue du clavier, par sa puissance sonore, par le jeu de couleurs et de résonances que permettent les différentes pédales ainsi que par ses infinies possibilités polyphoniques, le piano offre un jeu proprement orchestral et les innombrables transcriptions qui lui sont destinées en témoignent.
Et avec vingt doigts alors ? Est-ce deux fois mieux ? N'est-ce pas trop ?
Le jeu de 4 mains et de 2 pianos présente des difficultés très spécifiques et particulières. Mais ces modes de jeux offrent une multiplicité de possibilités et de complexités sonores qui ont inspiré de nombreux compositeurs et autant de chefs d'œuvres dont nous proposons trois exemples emblématiques.

Avec Alain Villard et Alan Kenneth, pianos

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Poussières d'étoiles

Un voyage musical interstellaire en quintette à vent

Jeudi 27 mars, 20h30, Auditorium Saint-Germain

Depuis la nuit des temps, l'immensité de l'espace et le mystère accompagnant les astres et les étoiles nourrissent notre imagination. Au début du 20^ème siècle, cette fascination trouve son expression musicale la plus célèbre avec Les Planètes de Gustav Holst. Guidé par sa passion pour l’astrologie, le compositeur donne vie à chaque planète à travers une atmosphère musicale singulière allant de la fureur de "Mars, celui qui porte la guerre" à l'exubérance de "Jupiter, celui qui porte la gaieté". Autour de cette œuvre, s'ouvre un véritable voyage dans l'inconnu. Chaque pièce, qu'elle soit une création originale évoquant l'espace ou une transcription habilement adaptée, contribue à créer une expérience à la fois immersive et évocatrice. Grâce à la variété de ses sonorités et à la richesse de ses timbres, le quintette à vent façonne ces paysages sonores cosmiques avec contrastes, subtilité et expressivité.

Avec Ombeline Challéat, hautbois ; Géraldine Thébault, flûte traversière ; Cécile Jolin, basson ; Louis Verchère, cor ; Marion Dreyer, clarinette

En partenariat avec l’Espace Mendès-France et La Médiathèque François-Mitterrand

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Flores de musica 

Transmutations au Baroque Musical Lusitanien

Mardi 20 mai, 20h30, Auditorium Sainte-Germain

Au XVI^ème siècle, Luys de Milán qualifiait le Portugal de "mer de la musique en Europe". En effet, l'activité musicale au Portugal a accompagné les mouvements esthétiques de la Renaissance, favorisés par les progrès scientifiques et les voyages maritimes. La polyphonie franco-flamande, les chansons séculaires et les traditions théâtrales ont donné naissance à des genres musicaux spécifiques et à des répertoires pour clavier. En 1620, Manuel Rodrigues Coelho publie Flores de Mvsica, une somme des esthétiques du maniérisme tardif. Au XVII^ème siècle, la musique portugaise se développe avec des influences européennes, africaines et sud-américaines. À la fin du siècle, l'influence romaine croît et le pays s'éloigne de certains de ses emblèmes musicaux. La fondation du Séminaire de la Patriarcale et l'influence de l'école napolitaine attirent de nombreux musiciens européens. Ce concert illustre l’histoire musicale du Portugal de la Renaissance au post baroque.

Avec João Paulo Janeiro, clavecin et orgue

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